Virginie s’est reconvertie dans la culture de fruits rouges

Avec l’appui du GIE Des Fruits Rouges du Velay, Virginie Waucquier s’est lancée dans la production bio de petits fruits rouges en 2019, à la suite d’une reconversion professionnelle car elle en avait marre de travailler dans un bureau. Sur les hauteurs du Puy-en-Velay, elle cultive des fraises, des framboises et des groseilles en bio, sur une surface d’un hectare et demi, dans les champs de Ceyssac.

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Pourquoi vous-êtes-vous lancée dans la production de fruits rouges ?

Virginie Waucquier : J’ai décidé de quitter mon poste de secrétaire pour suivre une formation agricole à l’ISVT de Vals-près-le-Puy, il y a quatre ans de cela. J’ai obtenu mon diplôme de Brevet Professionnel de responsable d’Exploitation Agricole. C’est en apprenant que le GIE des Fruits Rouges du Velay recherchait de nouveaux producteurs que j’ai décidé de me lancer dans la production végétale. Cela m’a permis de m’installer sur une surface relativement petite.

C’était important de faire partie du Groupement des Fruits Rouges du Velay ?

Oui, cela a été pour moi une opportunité ! J’ai pu bénéficier d’un appui technique et d’une expertise de la part des gens qui sont dans le métier. Et puis, c’est le groupement qui assure la commercialisation des fruits récoltés par les producteurs. C’est un travail qui est essentiellement saisonnier et qui est intense en ce qui me concerne, car j’ai limité le paillage en plastique. Il y a plus de désherbage à la main, à la différence des cultures industrielles.

Quels types de fruits cultivez-vous ?

Je cultive de la fraise, de la framboise et de la groseille sur une surface totale d’un hectare et demi. J’ai fait ma première récolte en 2020. Cette année j’ai eu quelques problèmes avec le gel. Les plants de framboisiers qui avaient été plantés l’an dernier ont gelé. Par contre, les fraises seront belles cette année (rires) !

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La culture en bio fait toute la différence au niveau de la qualité ?

Oui ! J’ai eu la chance de reprendre des terrains qui étaient déjà utilisés en agriculture biologique. Pour moi c’est important, car cela correspond bien à ma vision de l’agriculture. Mes fraises sont cultivées en plein champ, elles prennent le temps de mûrir et elles sont particulièrement savoureuses. Je choisis des variétés qui sont très goûteuses.

Où peut-on se procurer les fruits que vous cultivez ?

Ils sont commercialisés par l’intermédiaire du GIE des Fruits Rouges du Velay. On peut les trouver notamment dans les Biocoop, mais également dans des enseignes comme Grand Frais.

Des projets ?

Il y a beaucoup de possibilités, comme par exemple la transformation des fruits pour en faire des confitures, des sorbets ou des coulis… Mais pour le moment je n’y pense pas tellement.