Pause détente à la Barbelotte

Sur le chemin de Saint-Jacques, à 16 km de marche du Puy-en-Velay, l’Auberge La Barbelotte est l’étape parfaite du GR65 pour ceux qui le parcourent, mais aussi les vacanciers à la recherche d’un endroit accueillant et chaleureux. C’est l’occasion pour eux de se reposer dans l’une des trois chambres d’hôtes et de déguster des repas gourmands fait maison, avec des produits locaux, dans un ancien corps de ferme auvergnat. Sur place, Grégory Gourgon et Géraldine Felce chouchoutent tous ceux qui viennent passer du bon temps chez eux.

auberge la barbelotte Bains Velay Attractivité (9)

Comment cette auberge a-t-elle vu le jour ?

Grégory Gourgon : Nous sommes arrivés ici en 2014. Je suis originaire de Saumur et ma compagne de Nice. Elle a exploité la bâtisse en chambre d’hôtes de 2015 à 2019, afin d’accueillir les randonneurs du GR40 qui traversent Montbonnet et bien sûr du GR65 en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ensuite, nous avons effectué des travaux pour aménager la salle de restaurant, qui est ouverte à tous depuis 2020. On propose donc aujourd’hui : une auberge, un restaurant et des chambres d’hôtes. Nous effectuons des réservations uniquement sur des chambres individuelles.

Quelles sont ses spécificités ?

C’est une ancienne ferme qui date de 1873 et qui a été entièrement restaurée, après avoir été laissée à l’abandon pendant près de 80 ans. Le restaurant se trouve dans la partie rez-de-chaussée, qui était autrefois une étable. Dans un second bâtiment ont été aménagées trois chambres d’hôtes qui peuvent accueillir jusqu’à 13 personnes et qui ont toutes des sanitaires et des salles de bains privatifs.

L’authenticité des bâtiments en pierres a été conservée, on a juste rajouté le confort nécessaire aux hôtes et en particulier aux randonneurs. Les chambres sont cosy et authentiques, avec des poutres au plafond, des murs avec des pierres apparentes et du mobilier que nous avons restauré.

Quelle cuisine proposez-vous ?

Géraldine Felce : Dans la salle du restaurant où l’on a conservé des objets d’autrefois, comme la crèche ou le râtelier, on propose une vingtaine de couverts (également en terrasse à l’extérieur). Je sers aux clients une cuisine du terroir, saine et gourmande, préparée avec des produits locaux de qualité. J’ajoute parfois une petite touche méditerranéenne, étant originaire du sud. On propose un menu du terroir qui se compose de trois entrées, trois plats et trois desserts, et que je change tous les mois. Je travaille avec des producteurs locaux qui me livrent toutes les semaines.

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Quels sont les plats que l’on retrouve à la carte ?

Je propose un petit feuilleté de chèvre de Montbonnet avec des petits fruits secs, du miel de Montbonnet, également un tartare avec de la truite de Vourzac, accompagné de lentilles vertes du Puy AOP. Ou bien une assiette de charcuterie avec des produits qui me sont livrés par un éleveur de porcs qui se situe à Monlet, ou bien encore de la volaille à la crème et du veau aux cèpes. Sans oublier les desserts maison comme la crème brûlée à la vanille de Madagascar, la crème onctueuse au chocolat noir et la panacotta au beurre salé.

Quelle est votre clientèle ?

Notre clientèle est locale au niveau du restaurant, des gens du village et des alentours, mais aussi des gens de passage comme les vacanciers en été. Et puis aussi les randonneurs. On leur propose d’ailleurs une assiette du randonneur composée de crudités qui proviennent du Jardin du Gévaudan, à Saugues, de charcuteries et de fromages.

C’est important d’être sur le chemin de Saint-Jacques ?

C’est même primordial ! Cela a été pour nous le départ de notre projet. Nous avons reçu uniquement des randonneurs en chambres d’hôtes, dans un premier temps. Les randonneurs constituent pour nous une clientèle très importante car on leur propose la demi-pension avec le repas du soir et le petit-déjeuner. La restauration est venue par la suite pour développer la clientèle au niveau local et notamment en provenance du Puy-en-Velay le week-end.

Des projets ?

Pour l’instant nous sommes en train de se roder, entre guillemets, car nous avons développé notre activité depuis 2020. Et puis, on a connu, comme tout le monde, la période de confinement liée au covid. Pour l’instant, on va rester sur le concept que nous avons mis au point pendant encore quelques années.