Afin de préparer sa saison, Noa Sainct et son frère Matéo se sont rendus au Maroc pour préparer la saison d’enduro dans le désert africain. Noa qui n’est autre que le fils de Richard Sainct disparu il y a 20 ans. Il compte bien briller dans différentes compétitions et avant d’envisager de se lancer sur les pistes du Dakar, il a souhaité relancer le Trophée Richard-Sainct, une épreuve d’endurance-relais en Pro-Am qui s’était déroulée à Eycenac jusqu’en 2011.

C’est une année chargée pour vous au niveau des compétitions ?

Noa Sainct : Oui ! J’ai attaqué avec la coupe de France des régions avant de participer à la Val de Lorraine classic, à une épreuve d’endurance à Siaugues. Je vais attaquer le championnat de France qui est constitué de 5 épreuves et qui démarre fin avril, et dont la finale est prévue en octobre à Langeac. Je serai au guidon d’une 250 EXC-F KTM. Je vais participer également à des compétitions comme le Trèfle lozérien en mai, la Rand’Auvergne en juin ou bien encore l’Aveyronnaise classique au mois d’août.

C’était important de préparer votre saison au Maroc ?

Aux côtés de Jean Brucy, j’ai découvert le désert avec mon frère. Ce n’était pas forcément un entrainement de base. J’étais derrière lui et c’était très physique. C’était rythmé sur un terrain bien différent de celui sur lequel j’ai l’habitude de m’entraîner. J’étais au guidon d’une 450. J’ai appris à gérer l’aspect physique sur une semaine. L’adrénaline m’a bien aidé, je ne pensais plus à rien tellement j’étais bien.

Et puis vous avez le Dakar en tête ?

Ce que j’ai vécu au Maroc m’a effectivement mis l’eau à la bouche et m’a donné envie de faire des rallyes. Je me suis rendu compte que j’aimais plus cela que l’enduro. Je vais d’ailleurs faire un stage de préparation aux rallyes pour apprendre la navigation, la mécanique et la gestion de l’endurance. J’aimerais bien faire le rallye du Maroc l’année prochaine, avant de me lancer dans le Dakar en 2026 si je me sens prêt et que tout est ok sur le plan financier.

En attendant, vous avez décidé de relancer le Trophée Richard Sainct ?

Oui. En 2014, une spéciale Trophée Richard-Sainct avait été organisée lors des Gas Gas Days à Saint-Rémy-sur-Durolle, dans le Puy-de-Dôme. On a voulu le relancer ici avec mon frère, sur le circuit qui porte le nom de notre père, à Eycenac. À l’occasion des 20 ans de sa disparition, c’est l’occasion de lui rendre hommage.

On a prévu une endurance en duo et en solo sur un tracé effectué avec le Moto-club du Puy-en-Velay. Il y aura aussi une endurance Kids, mais le but n’est pas de faire de la compétition. Il y aura une remise des prix et une soirée. L’idée est de passer un bon moment.

En attendant de se lancer sur les traces de son père sur les pistes ensablées du Dakar, Noa Sainct est bien décidé à se faire un nom dans le monde de l’enduro en participant cette année à de nombreuses compétitions. À l’occasion des 20 ans de sa disparition, il va lui rendre hommage en relançant avec son frère et en collaboration avec Motoclub du Velay le Trophée Richard Sainct le 15 juin prochain à Eycenac. Pour en savoir plus, rendez-vous sur son Facebook et sur son compte Instagram.