Le documentaire « Les 100 lieux qu’il faut voir » qui sera diffusé ce dimanche à 20h50 sur France 5 s’intéressera au riche patrimoine de la Haute-Loire et notamment à celui du Velay. Il fait partie d’une série tournée par la société Morgane Production pour France Télévision. Elle propose des voyages qui méritent le détour, chargés de petites et grandes histoires, en compagnie d’enfants du pays. Des films qui sont autant de cartes postales vivantes. Interview de Florent Quet qui a réalisé le tournage en Haute-Loire.

Pourquoi avoir choisi la Haute-Loire pour illustrer cette série ?

Florent Quet : Nous n’avions pas encore évoqué cette destination dans notre série. Ça nous a paru intéressant de faire le reportage dans ce département qui est riche au niveau du patrimoine bâti. Dans nos émissions, nous nous intéressons au patrimoine architectural, mais aussi au patrimoine culinaire, artisanal, en fait, tout ce que possède la Haute-Loire. On a donc pu tourner tous les points qui nous intéresse dans cette émission consacrée au département.

Comment s’est déroulé le tournage ?

Nous avons tourné des images dans trois zones différentes en août 2019 : au Puy-en-Velay, autour du Mont Mézenc et autour de Brioude. On a effectué trois jours de tournages sur ces trois territoires. Nous avons fait appel à trois ambassadeurs, pour respecter le concept de notre émission. Ce sont eux qui nous ont servi de guides !

Nous sommes allés à la rencontre de gens qui nous ont présenté leur métier, leurs spécialités… Au Puy-en-Velay, c’est Thomas Soulier, un jeune homme de 31 ans, qui a vécu jusqu’à l’âge de 20/25 ans dans cette ville, et qui se trouve aujourd’hui à Lyon, qui nous a servi de guide. François Dussaud nous a guidé sur le Mont Mézenc, c’est un enfant du pays, petit-fils d’agriculteur et très impliqué dans la vie associative. À Brioude, c’est Agnès Deshors, une artiste plasticienne, qui nous a accompagnés.

Qu’avez-vous souhaité montrer du Velay ?

Dans le Velay comme dans les autres zones, nous avons fait appel à un savant équilibre entre le patrimoine, l’architecture, la gastronomie et l’artisanat. Dans le reportage, on parle de l’histoire du Puy-en-Velay et de la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe. On a également tourné des images sur la place du Plot et le cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay.

On s’est intéressé à la lentille verte du Puy, son histoire et ses qualités culinaires. Nous sommes allés tourner une séquence sur le Bois des Seigneurs et la forteresse de Polignac.

Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?

L’accueil très chaleureux qui nous a été réservé. On a ressenti une forte envie de nous faire découvrir le territoire. Ça a été le cas partout et en particulier au Puy-en-Velay. Les gens ont été très accueillants et très simples. On ne peut pas dire que la Haute-Loire est un département isolé, mais on ne peut pas dire qu’on y vient par hasard !

Ce besoin de faire découvrir ce territoire a été une constante de la part de toutes les personnes que nous avons rencontré. Enfin, le passé religieux est très présent dans toutes les zones où nous avons tourné, au Puy-en-Velay, à Aiguilhe, ou bien encore à la Chaise-Dieu.

Pratique :
« Les 100 lieux qu’il faut voir » en Haute-Loire,
Ce dimanche à 20h50 sur France 5. Durée 52’