La verveine qui est utilisée dans la gamme des produits commercialisés par l’entreprise Pagès est cultivée du côté de Saint-Germain-Laprade. Que ce soient les liqueurs, les bonbons, les macarons ou les nougats, on la retrouve sous toutes ses formes, également dans les sirops de la marque Vedrenne. Tous garnissent les rayons de la boutique de vente qui se trouve à la distillerie de Blavozy, et qui propose tout au long de l’été des animations. Rencontre avec Alexis Lamaud qui cultive et distille la verveine et Céline Massardier, responsable de la distillerie et la boutique du Puy-en-Velay.

Peu de gens le savent, mais la verveine Pagès est bien cultivée sur notre territoire, du côté de Saint-Germain-Laprade. Alexis Lamaud qui distille cette plante emblématique du Velay, la cultive tout au long de l’année « La verveine est cultivée dans notre jardin, derrière la distillerie. On récupère des plants entre mi-mai et début juin, chez notre partenaire, qui n’est autre que la jardinerie qui se trouve sur la zone industrielle ».

Les pieds qui sont replantés dans le jardin font l’objet d’une attention particulière « On s’en occupe pour qu’ils grandissent au maximum, et ce, avant de récolter la verveine fin septembre, début octobre. Comme tout bon jardinier, il faut désherber et arroser les plantations surtout durant les périodes de chaleur ». Il nous a précisé qu’une démarche avait été engagée pour la conversion en bio des plantations concernant les feuilles de verveine.

Jusqu’à 450 pieds de verveine les plus grosses années…

Le nombre de plants semés dépend de la consommation annuelle des liqueurs à base de verveine « Cela ne sert à rien d’en produire si l’on en a déjà en stock. En fait, on utilise des feuilles que l’on fait sécher, ce qui nous permet de pouvoir les utiliser tout au long de l’année, et de s’adapter au stock des années précédentes ». 50 pieds ont été semés durant la période de covid, mais cela peut aller jusqu’à 450 pieds les plus grosses années.

Des produits diversifiés à base de verveine

La verveine est déclinée à travers tout une gamme de produits dérivés que l’on trouve au sein de l’espace de vente de la distillerie et il n’y a pas que les liqueurs

« On fabrique une matière première qui est l’alcoolat qui sert aux cuisiniers, aux pâtissiers, aux fabricants de bonbons mais également aux personnes qui travaillent dans les salaisons. Ce n’est, ni plus ni moins, qu’un arôme à la verveine qui est fabriqué dans notre distillerie et qui va servir à aromatiser les macarons, les nougats, les pâtisseries d’une manière générale, mais aussi les terrines à la verveine. On trouve tout cela à la boutique, ainsi que du caramel beurre-salé à la verveine, des bonbons, et de la moutarde », nous a précisé Céline Massardier.

Il y a également toute la gamme des sirops Vedrenne, dont celui à la verveine qui a beaucoup de succès. Il y a également les sirops à la châtaigne qui tiennent une bonne place au niveau des ventes effectuées à la boutique.

Des ateliers et des animations cet été

Comme chaque été, les touristes, mais aussi les locaux peuvent visiter la distillerie « On propose de découvrir les différentes salles où l’on fabrique la liqueur de verveine et à l’issue de celle-ci, on propose une dégustation de nos produits. On propose également une visite gourmande qui permet aux visiteurs de prendre le dessert chez nous un vendredi sur deux à 20h. Dans chaque salle on déguste une création de nos partenaires pâtissiers. Cela permet, par exemple, de découvrir les macarons à la liqueur de rose, les glaces à la liqueur de verveine, une verrine au Birlou ou bien encore un éclair à la verveine ».

Un vendredi sur deux un atelier-cocktail est également proposé « On présente deux cocktails que les visiteurs sont invités à reproduire. Et puis, on demande aux participants de créer leur propre cocktail, avec nos liqueurs, avec des softs ou des sirops, afin qu’ils laissent libre court à leur imagination. Un jury se penche ensuite sur le nom et la recette du cocktail qui a été créé et on détermine celui qui est le meilleur ! », un concours convivial qui est très stimulant pour les personnes qui viennent en groupe.

La verveine Pagès n’a pas pris une ride et elle ne limite pas à l’ancestrale liqueur que tout le monde connait dans le Velay, et au-delà de ses frontières, depuis plus de 160 ans. Elle est déclinée aujourd’hui sous toutes ses formes et elle continue d’être cultivée sur le territoire. Pour être incollable sur cette plante emblématique, un petit tour s’impose cet été à la distillerie et à la boutique Pagès, du côté de Saint-Germain-Laprade.

Pratique :
Distillerie Pagès
202 Avenue René Descartes
43700 Saint-Germain-Laprade
Tél. : 04 71 03 04 11
https://vedrenne.fr/verveine/