La Rose trémière a élargi sa gamme de produits

La savonnerie « La Rose trémière », située en dessous de la forteresse de Polignac a réussi à se faire un nom depuis sa création en 2015. Sur place, Amélie Borie fabrique et vend différentes formules de savons naturels, mais pas seulement. Elle a élargi la gamme de produits qu’elle commercialise ainsi que sa clientèle. Elle a réussi à relever le défi qu’elle s’était lancée il y a 8 ans de cela, en plein cœur du Velay.

La Rose Trémière Velay Attractivité (10)

Vous commercialisez toujours les mêmes produits depuis 2015 ?

Amélie Borie : Je propose toujours la gamme de savons que je proposais au début de l’activité. Il y a une dizaine de savons qui correspondent aux différents types de peaux. Il y a les shampoings solides, pour les cheveux normaux, secs ou à tendance grasse.

Il y a le fameux baume magique au calendula qui convient à toute la famille. C’est une valeur sûre que j’ai conservée et qui plaît beaucoup. Il y a aussi à les sticks à lèvres et les savons de rasage. Il y a également une huile pour les cheveux et pour la barbe.

Quels sont les nouveaux produits proposés aujourd’hui ?

J’ai écouté les clients et j’ai profité du confinement des années covid pour formuler de nouveaux produits. Notamment un gel douche mais je préfère parler de savon liquide, car on parle d’une réaction de saponification naturelle. Comme je suis sportive, j’ai créé l’an dernier une petite huile de massage que je propose aujourd’hui à la vente. Je propose également un déodorant solide et un baume après rasage, car j’ai eu beaucoup de demandes ces derniers temps. Et puis également du dentifrice solide.

Vous portez une attention particulière aux ingrédients utilisés ?

Oui ! Ce ne sont que des ingrédients plutôt comestibles. Je ne me sers qu’en bio, hormis au niveau des argiles, mais ce ne sont que des produits naturels. Mes fournisseurs sont principalement locaux pour, par exemple, le lait de vache, de chèvre, d’ânesse, l’huile tournesol, de calamine ou le miel.

Cela demande beaucoup de temps de confectionner tous ces produits ?

Ça m’a pris deux ans pour créer mon savon liquide. J’ai fait trois formations différentes car je n’arrivais pas caler quelque chose de stable, qui ne soit pas visqueux et en ne mettant pas de liant qui lie la formule.

La difficulté est de travailler avec ce que j’ai sur la table, sans utiliser des trucs bizarres qui vont m’aider à améliorer la formule. C’est très long à chaque fois, car il y a des essais à faire, que cela coûte de l’argent et notamment sur le plan administratif, avec la formulation que je fais valider par un toxicologue.

La clientèle a été élargie ?

Oui. Aujourd’hui, je suis plus recentrée sur mon secteur. Mes clients sont sensibles aux bons produits locaux. Il y en a qui avaient des problèmes de peau qui sont venus me voir grâce au « bouche à oreille ». Il y a des jeunes de 20 ans, mais également des personnes plus âgées. Le panel est très large.

Comment se les procurer ?

À la boutique à Polignac, au marché du Puy-en-Velay, le samedi matin et également chez mes revendeurs qui tiennent des boutiques bio et chez les regroupements de producteurs. Ils sont référencés sur mon site internet.