Du Puy-en-Velay à Tokyo : l’aventure de la surfeuse Johanne Defay
C’est un très grand privilège que nous a accordé Johanne Defay. Originaire du Puy-en-Velay, elle est la première surfeuse française qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo qui auront lieu cet été. Cette jeune femme de 27 ans, qui vit à la Réunion, fait partie des meilleures surfeuses du monde. Elle se trouve actuellement en Australie pour la reprise de la compétition.
Comment a démarré l’aventure en surf ?
J’ai commencé le surf vers 7/8 ans sur la plage près de chez nous à Etang Salé à la Réunion. Mon papa s’était mis au surf lorsqu’ils avaient déménagé ici quelques années auparavant.
Comment vivez-vous votre vie de sportive de haut-niveau, chez vous, à la Réunion ?
Bien ! J’adore cet endroit. Il fait beau pratiquement toute l’année. C’est juste un peu loin de tout donc je passe beaucoup de temps dans les avions pour rejoindre les compétitions tout au long de l’année.
Que représente pour vous le fait de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo ?
Ca représente beaucoup pour moi…C’est énorme pour le sport en général. C’est énorme pour un ou une sportive d’atteindre ce niveau dans un sport. C’est donc énorme pour moi en tant que sportive mais aussi surfeuse, je suis la toute première surfeuse française à être qualifiée aux JO et ça c’est plutôt cool !
Je suis actuellement en Australie, mais en quatorzaine… Donc nous n’avons tous vu que quatre murs depuis notre arrivée. Je suis impatiente, la première compétition commence le 1er avril.
Le surf est une discipline qui a encore besoin de reconnaissance ?
Oui, pas dans tous les pays, mais dans certains oui. Comme en France ! J’espère déjà participer aux JO de Paris !!
Vous serez un peu l’Ambassadrice du Velay !
Ok ! haha pourquoi pas. Un petit bout de moi oui en tout cas.
Quelle image, quel souvenir gardez-vous du Puy-en-Velay ?
La maison de mes grands-parents qui surplombe la ville avec une vue à 360 degrés, et les gâteaux pour le dimanche midi que ma grand-mère allait chercher à la pâtisserie « La Cabosse ».
Publiée par Johanne Defay sur Jeudi 18 février 2021