À Saint-Privat-d’Allier, à la croisée du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, des gorges de l’Allier et de la route de La Bête du Gévaudan se trouve le Clos des Pierres Rouges. Sur place, Sylvie et Thierry Grumelart offrent aux amoureux de la nature et notamment aux randonneurs du Saint-Jacques, un espace de détente et de raffinement dans une ancienne ferme typique de la Haute-Loire située à 1.000 mètres d’altitude, entièrement rénovée. Ils peuvent profiter de très confortables chambres d’hôtes, d’un espace bien-être et goûter une cuisine gourmande à base de produits locaux.

Le Clos des Pierres Rouges, c’est l’histoire d’un coup de cœur ?

Thierry Grumelart : Oui, c’est vraiment un coup de cœur pour un département et une région que nous avons découverte en 1984, lors de notre voyage de noce. C’est un endroit qui nous a été présenté par mes beaux-parents qui venaient juste de faire l’acquisition d’une petite maison dans le village d’à côté qui s’appelle Dallas. On l’a visité et on a eu envie de rester.

Sylvie Grumelart : Pour moi aussi, car j’ai été séduite par la beauté des paysages, l’authenticité des lieux et la gentillesse des gens. Nous avons eu un accueil particulier dans ce village et notamment au niveau de nos voisins Marie-Noël et André. Ici, les maisons sont belles, elles nous parlent, elles ont un visage et c’est pour cela que nous sommes tombés amoureux des lieux.

Quelles sont ses particularités du gîte ?

Thierry Grumelart : Nous avons fait le choix d’offrir du confort à nos hôtes et toute la convivialité que l’on peut avoir dans une maison d’hôtes. Toutes les chambres sont équipées d’un grand lit King size, d’une salle de bain et de toilettes privatives. On leur fournit tout le linge de toilettes, ils n’ont donc rien besoin d’amener. On leur propose également un petit plateau de courtoisie à leur arrivée.

Sylvie Grumelart : Ils trouvent également dans leur chambre des produits de la Haute-Loire, ceux de Cosmétosource au niveau des gels douche et également des tisanes de la maison Pagès.

Il y a également un espace détente ?

Thierry Grumelart : Oui. Si nos hôtes le souhaitent, ils peuvent se détendre au sauna dans l’espace bien-être qui leur est dédié. Ils peuvent également faire des séances de yoga et des étirements, puisque j’ai installé un espalier à cet effet avec des tapis de sols.

Quel est le choix qui a été fait au niveau de la décoration ?

Thierry Grumelart : On a voulu rester dans l’authenticité tout y apportant une touche actuelle. Nous avons fait appel à une décoratrice d’intérieur qui s’appelle Valérie Coudour et qui travaille avec les Gîtes de France. Elle nous a permis de mettre en place une décoration que l’on pourrait appeler « montagne chic », à base de matériaux en bois, en pierre et en fer.

Sylvie Grumelart : Dans chaque pièce de la maison, on retrouve un ancien élément qui se trouvait ici, avant qu’elle ne soit rénovée. Il y a par exemple un buffet de cuisine à l’entrée, un pot à lait qui permet de rappeler que c’était une ferme ou bien encore le « montadou » qui servait à monter le foin dans la grange et la cheminée que l’on appelle le « cantou ». Dans chaque chambre, les têtes de lits sont réalisées avec les anciennes portes de la ferme.

Et au niveau de la cuisine ?

Sylvie Grumelart : Je propose une cuisine qui met en avant les produits du terroir. Je me fournis auprès de producteurs qui se trouvent autour du gîte. C’est le cas par exemple de Mickaël Chabanon, pour la viande et qui est MOF. J’aime bien cuisiner le magret de canard à l’Auvergnate, avec une sauce aux myrtilles et à la gentiane.

Je propose la terrine de truite fumée de Vourzac à la lentille verte du Puy-en-Velay AOP et les macarons aux lentilles de notre pâtissier de cœur Yann Sabot. Et puis, je fais également un rappel à mes origines provençales, avec par exemple ma recette d’aubergines à la provençale à l’huile d’olive ou celle du riz noir de Camargue.

C’est un endroit idéal pour ceux qui font le chemin de Saint-Jacques ?

Thierry Grumelart : Oui. Que ce soient les randonneurs ou les touristes, ce sont des gens, qui, en amont ont choisi de venir chez nous. On a très peu de gens qui arrivent par hasard. Ils viennent par connaissances ou par le biais de sites internet sur lesquels nous figurons. C’est plutôt une clientèle qui recherche une étape confortable. Il y a plus de quadras+ ou de quinquas+ qui veulent un bon lit, une bonne douche et un bon repas.

Être positionné à deux pas du chemin de Saint-Jacques est donc un atout ?

Thierry Grumelart : Complètement ! C’est le spot touristique par excellence qui fait connaître la Haute-Loire. Être à proximité immédiate du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle nous garantit environ 30% de notre clientèle. En tant qu’ambassadeurs de la Haute-Loire, on parle le soir autour de la table d’hôtes, de ce qu’il y a à voir autour du chemin, car la vision des randonneurs est assez restreinte.

Ici, ils ne savent pas par exemple, qu’il y a un joli lac dans un cratère de volcan, une jolie cascade ou un village avec une charmante petite chapelle. Il y a des personnes qui reviennent nous voir pour approfondir leurs connaissances sur le territoire.

Sylvie Grumelart : Le chemin de Saint-Jacques est en lui-même un petit miracle économique. Il met en avant un territoire qui aujourd’hui n’est plus un secret !

Pratique :
Le clos des Pierres Rouges
Lieu-dit Rougeac – 43580 Saint-Privat d’allier
Tél. : 04 71 00 64 78
https://leclosdespierresrouges.fr/


Crédits photos : Le Clos des Pierres Rouges