À Bourgeneuf, à proximité de Saint-Julien Chapteuil, La Ferme du bien-être offre un véritable havre de paix et de gourmandise dans un cadre authentique et enchanteur. C’est un haut lieu de la convivialité sur le chemin de Saint-Jacques. Sur place, Quentin Allirand et sa compagne Clélia ont décidé de reprendre dans quelques mois cet hôtel-restaurant de charme pour lequel son père Bruno, ancien restaurateur au Puy-en-Velay, a eu un coup de foudre. L’établissement, qui est doté d’un espace détente, offre aux marcheurs du Saint-Jacques, une étape incontournable.

Quel a été ton parcours avant d’exercer ton métier ici ?

J’ai commencé par un cursus en médecine, mais j’ai décidé d’arrêter car cela ne correspondait pas à ce que je cherchais. Je me suis remis en question et j’ai décidé de ma lancer dans la cuisine. J’ai eu la chance d’intégrer l’Institut Paul Bocuse à Lyon, ce qui m’a permis de faire des stages dans de belles maisons comme La Grenouillère, dans le Pas-de-Calais ou la Mère Brazier à Lyon. Je me suis rendu ensuite au Danemark pour m’imprégner de ce qui se faisait au niveau de l’écologie et du développement durable au niveau de la cuisine.

Comment est née l’idée d’ouvrir cet établissement ?

C’était le rêve de mon père de créer un lieu à la montagne, un petit peu isolé du reste, après avoir ouvert un restaurant au Puy-en-Velay. Il a flashé sur cet endroit avec Jérôme Gagne, un ami qui s’est associé avec lui pour retaper cette ferme qui date du XVIIIe siècle. De là est venue l’idée de créer un hôtel-restaurant. Les travaux ont duré deux ans et ils ont nécessité beaucoup d’investissement personnel. Il a fallu être là tous les jours. Toute la charpente a dû être démolie et remontée et il fallu tout refaire sur les trois quarts du bâtiment.

Qu’est-ce qui t’a incité à travailler ici ?

Mon père m’a toujours incité à exercer un métier manuel. La cuisine a été une évidence. Ce n’était pas une passion au début, mais ça l’est devenue petit à petit, à force de pratiquer et de travailler dans l’établissement qui a été créé par mon père, qui m’a permis de m’épanouir au maximum. Je vais réellement reprendre le flambeau dans un peu plus d’un an.

Quelles sont les spécificités de l’hôtel ?

Nous proposons 7 chambres de caractère qui sont mansardées sous les toits, avec des matériaux dominants comme le bois, le métal et la pierre. On essaye de mettre en avant l’accueil et l’aspect chaleureux de notre établissement, auprès de nos clients. On a voulu privilégier une ambiance cosy avec des couleurs apaisantes comme le blanc, le beige ou le marron. En été, les gens prennent le temps de profiter de la terrasse qui se trouve devant l’établissement en prenant leur petit déjeuner.

Nous proposons un espace détente avec un jacuzzi et un spa. Nous avons également un espace réservé aux massages.

Et celles du restaurant ?

Nous proposons une cuisine chaleureuse autour des plats confectionnées par le chef Jean-Marie Duchanois. Elle est basée sur les produits du terroir, comme la truite du Vourzac, la lentille verte du Puy AOP, la viande de notre boucher du Monastier et les légumes du Jardin de Johanna. On sert des assiettes généreuses, avec la même ambiance que l’on trouve dans une auberge. Par la suite, je vais proposer une cuisine bistronomique, avec un plan de travail autour de la cheminée afin de proposer des viandes cuites au feu de bois.

La Minute vellave

Quel sont les produits vellaves que vous utilisez en cuisine ?

Il y a bien sûr la lentille verte du Puy, la truite du Vourzac, la viande de Présailles que nous fournit notre boucher au Monastier, ou bien encore les volailles d’Anthony Coffy.

Où aimez-vous le plus vous balader dans le Velay ?

J’aime bien aller me balader avec mon père sur le plateau de Raffy, mais également du côté de Freycenet La Tour. On a d’ailleurs créé un guide de randonnées sur trois chemins différents que l’on propose à nos clients.

Quel est votre monument préféré dans le Velay ?

C’est le pic de La Peyre de Bard qui offre une vue imprenable à son sommet. Il y a d’ailleurs sur place un petit endroit où toutes les personnes mettent un petit mot avant de partir, pour laisser un souvenir.

Quels sont, selon vous, les atouts du Velay ?

Ce sont les gens avec lesquels on échange autour d’un verre ou d’un plat. On en voit qui discutent au bar et qui finissent par manger ensemble. Ici, les gens sont accueillants et chaleureux et leurs anecdotes permettent de découvrir différents parcours de vie.

Votre devise ?

Il faut profiter du temps et prendre le temps de vivre !

Pratique:
La Ferme du bien-être
Bourgeneuf – 43260 Saint-Julien-Chapteuil
Tél. : 04 71 04 90 75
www.fermebienetre.com

Photos : Laurence Barruel