Un couple d’agriculteurs de Craponne-sur-Arzon, dont l’exploitation est située Sauvessanges, à la limite entre le Velay et le Puy-de-Dôme, commercialise depuis fin octobre 2021 des yaourts fermiers aux parfums gourmands. Ils sont onctueux et uniquement conçus avec le bon lait de la ferme. Ils sont produits par Benoît Equis et Élodie Issartel, au sein de la ferme Queen Holstein.

Quelles sont les particularités de votre exploitation ?

Élodie Issartel : Nous travaillons dans une toute petite ferme familiale dans laquelle nous élevons 23 vaches laitières. Nous avons 60 animaux au total, avec les veaux et les génisses. C’est en janvier 2017 que mon compagnon a décidé de reprendre l’exploitation de son père. Quant à moi, je travaillais dans le commerce auparavant. Je me suis lancé dans la fabrication de yaourts avec lui en octobre 2021. Notre exploitation se trouve à cheval entre Craponne/Arzon et Sauvessanges, dans le Puy-de-Dôme.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de fabriquer des yaourts ?

C’est le prix du lait ! On a souhaité revaloriser notre production en se lançant dans la fabrication de yaourts. Et puis, il n’y a que nous qui en produisons dans notre secteur. Aujourd’hui, on fabrique environ 1.000 pots par semaine. C’est une activité qui fonctionne très bien.

Quels sont les parfums proposés ?

Il y a des yaourts fermiers nature, d’autres sont parfumés à l’extrait de vanille, à la noix de coco, aux mirabelles, aux fraises, aux abricots, aux citrons, aux myrtilles, aux fruits rouges et aux châtaignes. Ils sont commercialisés dans des pots de 125 ml sous la marque Saveurs foreziennes.

Comment sont-ils conçus ?

On utilise uniquement le lait de nos vaches, des ferments lactiques et de la confiture qui provient d’un fournisseur de notre région. Tout est fait dans un laboratoire spécialement construit pour cette activité. Nos yaourts sont sans arômes artificiels, sans additifs, et sans conservateurs.

Ils se distinguent par leur onctuosité. Il faut savoir que les yaourts fermiers n’ont jamais la même consistance en fonction de la nourriture consommée par les vaches au gré des saisons. Ils ont plus ou moins de matière grasse.

Quelle clientèle ciblez-vous ?

On se rend compte que les gens sont de plus en plus intéressés par les produits locaux et même au niveau des yaourts. La demande a été forte dès que nous avons démarré notre activité. On a par exemple des contacts avec des écoles qui sont intéressées par nos produits.

Où peut-on se les procurer ?

On peut trouver nos yaourts dans les rayons des enseignes de la grande distribution, mais pas seulement. Un épicier ambulant les commercialise dans notre secteur et un fromager ambulant qui fait les marchés.

Des projets ?

Je m’étais lancée dans la production de yaourts aux thés infusés et j’aimerais bien le refaire si la demande est au rendez-vous. Je pourrai en proposer par exemple au litchi-rose et au romarin-abricot.

Pratique :
Ferme Queen Holstein
Lieu-dit Tourris – 63840 Sauvessanges
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