Des hébergements atypiques en plein cœur du Velay

Deux yourtes, un Zome, une bulle, une tente saharienne et une Kerterre. Des hébergements atypiques sont proposés aux touristes et aux mordus d’aventures, au moulin de Coyac, en bordure d’un étang et d’un ruisseau, sur la commune de Sanssac-l’Église. Les propriétaires, Alexandra et Mickaël Rivela, garantissent sur place le dépaysement à leurs hôtes, depuis septembre 2019, date à laquelle ils ont décidé de changer de vie, pour s’installer sur le territoire du Velay.

Pourquoi avez-vous posé vos valises sur ce territoire ?

Alexandra Rivela : C’est un endroit où la nature prédomine, il est très dépaysant et il permet de se ressourcer. Pour nous, c’était important d’effectuer un retour aux sources et de sortir du système de surconsommation. C’était important de retrouver la tranquillité et de prendre le temps de vivre, avec nos deux enfants. C’est ce que ce site offre et nous avons eu un grand coup de cœur.

On a voulu radicalement changer de vie. J’ai occupé les fonctions d’aide à domicile, j’ai également travaillé dans des grandes surfaces. J’aime beaucoup les contacts avec les gens et c’est très enrichissant de pouvoir échanger avec ceux qui viennent passer un séjour chez nous, dans un site paisible et naturel.

Pourquoi avez-vous-décidé de reprendre ce site d’hébergements atypiques ?

Parce que ces logements ont chacun une histoire dans un lieu atypique qui s’étend sur une surface d’un hectare. Nous sommes tombés sous le charme de cet ancien moulin qui a plus de 100 ans et qui est traversé par le ruisseau du Vourzac. Il alimentait autrefois la roue du moulin pour la fabrication de la farine. Il n’y a pas beaucoup de moulins qui ont été transformés en habitation dans la région. C’était important pour nous de poser nos valises sur un endroit qui détient une histoire, avec une maison ancienne en pierres qui a une âme.

Quelles sont les spécificités de vos hébergements ?

Nous proposons six hébergements : deux yourtes colorées qui viennent de Mongolie et qui sont isolées pour faire face au climat de la région. Dans la première, il y a deux lits pour une personne et un lit pour deux personnes. Dans la seconde, il y a quatre lits pour une personne. Il y a un lit rond sous le dôme féérique et un canapé convertible. On n’a pas voulu trop charger cette bulle qui fait déjà impression lorsqu’on la voit. Deux personnes peuvent séjourner dans la Kerterre faite de chaux, de chanvre et de sable. C’est un peu la maison des « Hobbit » ou de « Barbapapa ».

Nous sommes d’ailleurs fiers de proposer cette maison sculptée que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans la région. Sous la tente saharienne, six personnes peuvent prendre place. Le Zome dispose d’une capacité de 4 à 6 personnes. C’est une cabane originale tout en bois, à la forme géométrique surprenante et composée de 12 losanges.

Elle est dotée d’un lit baldaquin et un lit en mezzanine. Tous ces logements disposent d’un poêle à bois pour l’hiver. Les clients disposent de toilettes sèches sur le site, c’est très pratique et bien sûr écologique ! Ils peuvent également se retrouver dans une maison commune pour partager le petit-déjeuner, utiliser la salle d’eau commune et se détendre dans une grande pièce à vivre.

Vous faites également la promotion du territoire du Velay ?

Oui. Nos clients peuvent trouver quelques produits de la région dans la pièce à vivre commune (NDLR : où trône fièrement une affiche sur les shows de lumières « Puy de Lumières »). On y trouve, bien entendu, les lentilles du Puy, mais aussi les savons de Polignac, des bougies, du miel, ou bien encore de l’hypocras, des infusions, mais aussi des bijoux fabriqués de façon artisanale. Et puis, je propose également des paniers repas composés, notamment, des légumes que l’on cultive. Ils peuvent également se retrouver autour d’un kota grill finlandais à l’abri.

Quelle est votre clientèle ?

Nous recevons beaucoup de personnes de la région, mais également des vacanciers qui viennent de toute la France, notamment du sud. Ce sont des gens qui recherchent ce cadre-là pour pouvoir se ressourcer, le temps d’une nuit, ou d’un séjour de deux ou trois jours. Ici, il n’y a pas de réseau téléphonique pour les portables, on offre une déconnexion totale à nos clients ! Nous utilisons l’énergie solaire. Ici, il n’y a pas de télé, mais des jeux de société, des livres.

Des projets ?

Nous souhaitons installer deux nouveaux logements sur le site, mais c’est une surprise. Nous n’avons pas encore pris de décision finale à ce sujet, mais nous ne voulons pas voir plus grand, car on ne souhaite pas avoir un lotissement de logements atypiques. On veut garder l’intimité du site et de chaque logement.