Des graines dans le monde entier !

Depuis 1999, Les Semences du Puy vendent des graines d’ornement de jardins aux particuliers mais aussi aux pépiniéristes en France et dans le monde entier ! Du baobab en passant par les arbres feuillus, les conifères ou les fleurs sauvages, 1.000 références sont commercialisées exclusivement sur internet. À l’origine de cette entreprise familiale qui met en avant aujourd’hui la marque « Végétal local », Olivier De Seauve, le papa des deux cogérantes actuelles, Sophie Fayet et Marie De Seauve.

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Les Semences du Puy, c’est avant tout une histoire de famille ?

Marie De Seauve : J’ai repris la société il y a un an et demi avec ma sœur. Elle s’appelait autrefois Versepuy et elle avait été reprise en 1999 par notre père. Je me suis investie dans celle-ci complètement par hasard, car je n’aimais pas les études de langues que j’effectuais. À la fin de celles-ci, j’ai accepté de reprendre le poste de la secrétaire qui est partie à la retraite. Je me suis donc formée sur le tas. Lorsque mon père est parti à la retraite, j’ai décidé de reprendre l’affaire avec ma sœur.

Comment cette entreprise a-t-elle évolué au fil des années ?

Au départ, c’est mon père qui l’a remonté avec l’ancienne secrétaire de direction de Versepuy, avant l’arrivée d’une laborantine de métier. L’entreprise était spécialisée dans la vente de graines d’arbres dans le domaine forestier.

Combien de semences sont référencées aujourd’hui et d’où proviennent-elles ?

Aujourd’hui, on commercialise environ 1.000 variétés de graines. Elles proviennent du monde entier. Nos fournisseurs se trouvent dans les pays où on les trouve habituellement. Il y a par exemple l’eucalyptus, beaucoup de graines sont originaires d’Australie.

Il y a des graines de Baobab en provenance d’Espagne. On possède toutes sortes de graines d’arbres feuillus, de conifères, de palmiers, de plantes grimpantes et des graines de fleurs sauvages et vivaces. On a des fournisseurs aux États-Unis, en Australie, en Allemagne ou bien encore en Italie.

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Le « végétal local » est un axe important de développement ?

Oui, on a obtenu la marque « Végétal local » il y a deux ans. Cette appellation vise à valoriser les plantes issues d’un territoire défini. Elle n’est imposée que sur certaines variétés que nous récoltons nous-mêmes. Elle est détenue par le Conservatoire Botanique du Massif Central qui a établi une carte de France où sont répertoriées les variétés de graines en fonction des régions où elles sont cultivées.

Il y a par exemple celles qui sont adaptées au Massif-Central et qui sont là depuis des dizaines d’années. Il y a par exemple le prunelier que l’on trouve souvent dans les haies et dont les fruits permettent de produire de l’alcool. L’idée est donc de pouvoir planter localement la graine qui va produire l’arbre qui va fleurir et donner des fruits à la bonne période.

Qui sont vos clients ?

Il y a des particuliers et des professionnels. Nous avons beaucoup de pépiniéristes, de paysagistes et des revendeurs parmi nos clients. Nous envoyons des graines en Angleterre, en Italie, en Suisse et même jusqu’en Corée du Sud !

De quelle façon sont-elles commercialisées ?

Sur notre site internet car nous n’avons pas de boutique. Il permet de passer commande. Il y a toute notre gamme de graines de feuillus, de conifères, de fleurs sauvages et de mélanges fleuris. Ceux qui le souhaitent peuvent venir en récupérer ici à notre entrepôt. Nous disposons d’une chambre froide où les graines sont stockées à une température de 4° afin d’allonger leur durée de conservation.

Des projets ?

Notre priorité est de développer le végétal local. On essaye de récolter des mélanges de graines depuis cette année, afin de retrouver ce que l’on trouve habituellement dans une prairie naturelle. On peut proposer par exemple un mélange de Silène, de Bleuet, et de Lotier.