Des cosmétiques naturels à base de plantes à La Source des Fées

Natacha Mamdy a créé La Source des Fées en 2016 à Saint-Julien-Chapteuil. Cette pharmacienne de formation a décidé de créer sa propre gamme de produits cosmétiques pour le visage ou le corps, également des produits d’entretien pour la maison, 100% naturels. Ils sont fabriqués artisanalement à base de plantes et ils affichent la mention Nature et Progrès.

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Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette activité ?

Natacha Mamdy : Ce qui m’intéressait dans les études en pharmacie, c’est la partie botanique et la possibilité de créer des principes actifs à base de plantes. J’ai travaillé entre autres chez Sanofi, mais je me suis rendu compte rapidement que je ne me sentais pas du tout à ma place. J’ai décidé de faire l’École des plantes de Lyon, ce qui m’a permis d’enrichir mes connaissances au niveau de l’herboristerie.

Je me suis donc lancée dans cette activité car j’avais vraiment envie de travailler avec les plantes. Auparavant, j’ai travaillé chez Biofloral, ce qui m’a permis d’avoir une approche un peu plus profonde sur les fleurs de Bach et sur la macération des plantes. Également chez Pagès, où j’ai appris toute la partie règlementaire et la création de formules. J’ai ensuite complété mes connaissances avec un stage chez Madelaine, la Sorcière Gentille, qui fabriquait des cosmétiques Nature et Progrès.

Quels types de produits fabriquez-vous ?

J’ai commencé mon activité en créant des crèmes, des baumes et des huiles de soins. Je me suis diversifiée en fabriquant des savons. Je créé également des shampoings solides. Récemment, je me suis lancée dans la fabrication de savons pour la vaisselle, de savons détachants et de copeaux pour la lessive.

De quelle façon sont-ils conçus ?

J’utilise très peu d’eau dans mes produits. Il y en a le strict minimum dans mes savons. J’utilise les plantes que je cueille ici, à près de 1.100 mètres d’altitude et je les transforme en macérat, comme la pâquerette, la carotte sauvage, l’achillée millefeuille ou le plantin. J’utilise une quinzaine de plantes pour créer mes produits cosmétiques, sauf une partie de la gamme des savons qui utilisent les propriétés énergétiques des huiles essentielles.

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Vous vous inspirez de vos connaissances d’olfactothérapeuthe ?

Oui, au niveau de la gestion des odeurs pour la fabrication des savons aux huiles essentielles. En olfactothérapie, on travaille avec des odeurs. Une partie de notre cerveau gère ces odeurs, ainsi que la mémoire. Quand on a un événement dans notre vie qui génère une émotion, le cerveau le relie à une odeur liée à un traumatisme ou des moments agréables. C’est sur ce dernier point que je travaille pour la création de mes savons. Ils dégagent une odeur de bien-être.

Quelle est votre clientèle ?

Elle est très large ! Mes produits s’adressent à tout le monde. Les demandes ont évolué au fil des années et notamment sur les produits solides. Le savon pour la vaisselle, par exemple, rencontre un grand succès. Au départ, ma clientèle était plus orientée sur les gens qui sont sensibles aux produits bio au niveau local.

Comment se procurer vos produits ?

Sur les différents événements auxquels je participe comme les Fêtes bio de Langeac et de Saint-Germain-Laprade, où les fêtes des plantes organisées au printemps ou à l’automne. Sinon, mes produits sont disponibles dans plusieurs Biocoop, et notamment au Puy-en-Velay, également dans des petits magasins de producteurs, et notamment au Monastier/Gazeille, à Vorey/Arzon et à Yssingeaux. On les trouve également dans les AMAP. Toutes les adresses se trouvent sur mon site internet. J’ai également un site de vente en ligne.