Des bœufs Angus élevés à La Ferme de Guillaume Boyer
Guillaume Boyer élève depuis 11 ans des veaux, des agneaux mais aussi des bœufs Angus sur le plateau du Mézenc, du côté de Présailles. Il chouchoute ses animaux dans une nature encore préservée, à plus de 1.000 mètres d’altitude. Il commercialise la viande à la découpe deux à trois fois par an et propose également des produits transformés comme les tripes et même le cassoulet.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette activité ?
Guillaume Boyer : J’ai eu envie de me lancer dans cette activité car j’aime la nature et les animaux. J’ai voulu prendre soin de ce que m’ont laissé mes ancêtres. Je suis installé ici depuis 2013. J’élève des veaux et des agneaux.
Et même des Bœufs Angus ?
Oui, depuis 6 ans ! Ce sont des animaux qui ont un caractère particulier. J’ai une autre approche avec eux, par rapport aux limousines, aux veaux ou aux agneaux. Ils sont un peu atypiques. On en voit pas beaucoup dans notre région. J’élève une dizaine de mère Angus et un taureau pour l’instant.
C’est une race qui est réputée ?
Oui. C’est comme le bœuf de Kobé qui vient d’Asie. C’est une race originaire d’Écosse et sans cornes. C’est en fait l’équivalent en Europe. Et en plus, on élève nos animaux sur le territoire du Fin Gras du Mézenc, c’est qui est un plus en terme de qualité. Ici, la végétation est abondante à partir du mois d’avril et jusqu’au mois de juin/juillet. Elle commence à sécher ensuite et elle est bien valorisée.
De quelle façon sont-ils élevés ?
D’abord, il faut préciser que les veaux naissent durant l’été, du mois de juin et jusqu’au mois de septembre. Ensuite, on les rentre à l’intérieur avec leurs mères. Ils sont élevés sous la mère. Ils sont sevrés au printemps. Les mères sont parquées à l’extérieur tandis que les veaux restent durant un petit mois à l’intérieur, avant de sortir dès le printemps et jusqu’à l’automne.
Ensuite, ils sont élevés en stabulation libre à l’intérieur avec de la paille et ils sont nourris exclusivement le foin de qualité du Mézenc.
Vous proposez des produits transformés ?
On commercialise la viande de veau limousin sous forme de colis de 5 ou 10 kilos, deux à trois fois par an et sur commande. On vend également des produits transformés. Il y a des bocaux de tripes à la viande d’Angus et même du cassoulet à base de langue de veau. On propose de la vente directe et des livraisons à domicile. On est présent sur le marché du Puy-en-Velay le samedi matin. On en trouve également dans certaines chambres d’hôtes sur la commune de Présailles.
Pratique :
La Ferme de Guillaume Boyer
Lieu-dit Malcap – 43150 Présailles
Tél. : 06 86 25 86 11