Cuisine gourmande à la brasserie Le 7 Instant
Entre brasserie et bar à vin, le 7 Instant est idéalement placé sur la place du marché couvert. L’établissement, qui a été tenu par Bruno Chartier durant plusieurs années, a été repris depuis le mois d’août par Frédéric Tourret et son chef de cuisine Richard Essandja. Sur place, les clients peuvent y déguster une cuisine de qualité élaborée avec des produits frais et locaux, mais aussi se faire plaisir autour d’un verre de vin. Ils disposent également d’une belle terrasse durant les beaux jours.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre ce restaurant ?
Frédéric Tourret : Il bénéficie d’un bel emplacement avec une belle visibilité. Et puis, je travaille depuis un petit moment avec Richard. C’était le cas déjà lorsque je tenais Le Zèbre rue Vibert. Ici, on propose un peu plus de couverts. Enfin, on voulait plus se consacrer à l’esprit brasserie.
Et toujours dans l’esprit de votre prédécesseur ?
Oui. On reste vraiment sur ce que Bruno Chartier a développé durant les 8 ans qu’il a travaillé ici. Tout est resté à peu près la même chose sur la carte. Richard a simplement revisité certains plats et notamment au niveau des desserts. On respecte vraiment la cuisine qu’il proposait avec les souris d’agneau, les magrets de canard, des plats que l’on trouve dans les brasseries françaises traditionnelles.
C’est une brasserie, mais aussi un bar à vin ?
Oui ! On peut effectivement venir boire un petit verre de vin et déguster une planche de charcuterie ou de fromages. On propose également des assiettes japonaises. On fait de très bons sushis en cuisine.
Quel type de cuisine propose-t-on ici ?
Richard Essandja : J’essaye de proposer une cuisine semi-gastronomique avec des produits locaux. Je réalise des plats issus des recettes traditionnelles de la cuisine française, mais j’aime bien y apporter ma petite touche personnelle. J’ai eu la chance de travailler dans la plus grande charcuterie d’Ile de France, à Paris, et de forger mon expérience dans pas mal de maisons.
Que trouve-ton sur la carte ou dans les menus ?
Un gravelax de saumon par exemple, de l’andouillette lyonnaise qui vient de chez Bobosse mais aussi un steak tartare, de la dorade que l’on découpe devant le client, du bar et les plats du jour qui sont à chaque fois différents. On propose par exemple un filet de julienne, avec une sauce crémée au citron et sa printanière.
Avec des produits locaux ?
Frédéric Tourret : Oui. On se sert à la boucherie Bonnefoy au Puy-en-Velay, au niveau de la viande. On travaille également avec un petit producteur de fromages de chèvre du côté de Raucoules. On se sert également aux salaisons Pichon. Et puis, chez Sabarot, pour tout ce qui est lentilles ou champignons.
Quelle est votre clientèle ?
Après l’effet de curiosité lié à la réouverture de la brasserie, on a eu l’occasion de recevoir pas mal de touristes durant l’été, avant le retour de la clientèle locale. On a réussi à faire la transition avec Bruno en recevant bon nombre des clients qu’il avait. Enfin, il y a les clients qui venaient manger au Zèbre qui nous suivent ici.
Pratique :
Brasserie 7 Instant
4, rue Julien – 43000 Le Puy-en-Velay
Téléphone : 04 71 02 45 62 / 07 83 92 80 27
Facebook 7 Instant / Instagram brasserie7instant