Claire Rio Petit fait un clin d’œil au Velay dans son dernier roman

« Le Retour de la Louve » se passe dans le Velay, le territoire d’adoption de Claire Rio Petit. Cette Normande qui détient des attaches familiales du côté de Saint-Privat d’Allier, vient de publier un roman qui raconte l’histoire d’une femme qui mène une vie paisible dans un village reculé et dont la vie bascule le soir où son chemin croise celui d’un loup. Elle nous parle de ce livre, de son attachement à notre territoire et de ses projets.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Claire Rio Petit : Je suis auteur de livre en Normandie. J’ai vraiment commencé à me lancer dans l’écriture il y a deux ans. Mon premier ouvrage a été un récit de vie qui a vu le jour après un burn-out personnel. Il raconte tout simplement mon histoire, sur une thématique qui m’est chère et qui est la détection du HPI, le Haut Potentiel Intellectuel à l’âge adulte.

Ce premier ouvrage a été un déclic qui m’a permis de retrouver le goût de l’écriture que j’avais ressenti à la fin de mes études. J’ai écrit ensuite un recueil de poésies que j’ai publié en autoédition, car j’avais envie de relever un nouveau défi. Mon troisième ouvrage m’a permis d’entrer dans le monde de la fiction. C’est en fait une fiction inclusive pour les adolescents et leurs parents, sur les troubles de l’apprentissage et qui se déroule en Normandie.

Pourquoi avoir écrit un livre qui se déroule dans le Velay ?

Parce que c’est mon territoire d’adoption. Ma belle famille a des origines très anciennes ici, du côté de Saint-Privat-d’Allier. La première fois que mon mari m’y a emmené je suis tombée amoureuse de la région.

Un mot sur l’histoire qu’il raconte ?

Il plonge le lecteur dans un univers fantastique, dans ce que l’on appelle l’Urban Fantasy. Dans « Le Retour de la Louve » je revisite la légende du loup garou. J’ai fait beaucoup de recherches ici pour que ce soit le plus réaliste possible. Le livre met en scène une femme qui mène une vie paisible dans un village reculé, et qui va rencontrer un loup un soir au lac du Bouchet, où elle a l’habitude de faire son footing.

C’est à ce moment où sa vie va vraiment basculer. L’action nous emmène également du côté de Costaros ou du Puy-en-Velay. Il y a d’autres sites dont je me suis inspirée comme la Forteresse de Polignac pour créer un endroit particulier dans l’histoire que je raconte.

Le Velay est un territoire que vous affectionnez ?

On s’y voit très bien y vivre avec mon mari ! Peut-être pas maintenant car nos vies actuelles font que ce n’est pas possible, mais un jour peut-être !

Pour vous, quels sont ses atouts ?

Il y a le côté nature qui est très présent. Ce n’est pas du tout le même rythme que là où je vis en Normandie. Il y a plus de stress. On a l’impression d’être dans un autre pays ! Dans le Velay, la bienveillance et l’ouverture d’esprit n’est pas la même. Et pourtant j’adore ma région d’origine !

Des projets d’autres livres ?

Oui, j’en ai plein ! Il y a deux livres pour la jeunesse qui vont arriver au mois de juillet, un recueil de nouvelles en septembre et très probablement un livre pour la jeunesse sur le thème de Noël pour la fin de l’année.