Une nouvelle cheffe au restaurant Les Délices De Lavoûte
Une nouvelle cheffe vient de rejoindre le restaurant « Les Délices De Lavoûte », à Lavoûte-sur-Loire. Elle s’appelle Audrey Roux et elle connaît bien cet établissement géré par Florence Bonthoux dans un cadre enchanteur au bord de la Loire. Originaire du sud de la France, elle a eu un coup de cœur pour le territoire du Velay. Aux fourneaux depuis la fin du mois de mai, elle concocte une cuisine gourmande avec les produits locaux, afin de favoriser les circuits courts.

Quel a été votre parcours avant de vous installer ici ?
Audrey Roux : Je suis originaire de Fayence, dans le Var, un petit village entre Fréjus et Saint-Raphaël, où j’ai occupé le poste de commis de cuisine, avant d’être seconde de cuisine. Je me suis formée sur le tas. Et puis j’ai passé mon diplôme HACCP hygiène alimentaire.
Vous avez eu un coup de cœur pour le territoire ?
Audrey Roux : Je suis tombée amoureuse de la région. Elle est vive, elle est sauvage et elle offre différents paysages. Les forêts sont magnifiques ici. Et puis, les gens sont simples, aimable et gentils comme tout ! Au bout de 34 ans dans le Var, rien ne me retenait là-bas, j’ai donc fait mes valises pour m’installer ici.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’endosser la toque de cheffe dans ce restaurant ?
Audrey Roux : Je suis cheffe de ce restaurant depuis fin mai. Je connais bien l’établissement, car j’ai commencé à m’occuper du ménage au gîte qui se trouve ici. J’ai rencontré Florence et Frédérique, deux personnes qui ont le cœur sur la main et elles m’ont proposé de remplacer le chef qui est parti il y a quelques mois. J’ai accepté avec grand plaisir. Cela m’a permis de relever un beau challenge !
Quel type de cuisine proposez-vous ?
Audrey Roux : Je propose une cuisine plus locale, plus simple, mais avec beaucoup de goût. Je travaille les produits locaux, afin de favoriser les circuits courts. Ma maman d’origine malgache et mon papa d’origine provençale cuisinaient énormément, ce qui m’a beaucoup aidé. On retrouve un peu ça dans ma cuisine aujourd’hui.
Je propose un menu en semaine avec des produits de terroir. Celui du week-end est un peu plus travaillé. On propose par exemple du magret de canard qui vient de chez Vey. Pour moi, c’est important de dresser de jolies assiettes car la cuisine c’est de l’art qui se déguste d’abord avec les yeux.

Quels types de plats peut-on déguster ?
Il y a par exemple la caillette que j’ai envie de proposer tout au long de l’année. Elle est garnie avec des frites et de la salade en semaine, car nous avons beaucoup d’ouvriers qui veulent manger simple et bien. Sinon, je la garnis avec une sauce sarassou ou une sauce au bleu d’Yssingeaux. En été, elle est garnie avec des carottes nouvelles râpées, un petit confit d’oignon, de la salade verte et des petites tomates cerises rôties mais servies fraîches.
Avec quels producteurs travaillez-vous aujourd’hui ?
J’ai mis un point d’honneur afin que l’on se fournisse chez Chalendar, le boucher-charcutier de Beaulieu. J’avais entendu du bien de ce qu’il faisait et cela m’a donné envie de travailler avec lui. J’aime bien également les produits laitiers de chez Gérentes et puis les fruits et légumes du Jardin de Johana, à Saint-Vincent. Le but est de travailler des produits de saison, afin de les mettre en valeur.
La Minute Vellave…
Quels sont les produits du Velay que vous aimez le plus travailler ?
La lentille verte du Puy-en-Velay, forcément ! Il y a tellement de déclinaisons possibles ! On pense toujours à la lentille accompagnée de lard ou de saucisses, mais on peut la cuisiner en salade, avec du saumon ou de la fêta. Ce produit est juste extraordinaire et en plus il est beau dans une assiette !
Quel est l’endroit où vous aimez vous ressourcer dans le Velay ?
J’aime bien me balader dans le Meygal. J’adore également monter à Raffy, au-dessus de Queyrières. C’est pour moi le plus beau point de vue de la Haute-Loire. On peut observer des couchers de soleil exceptionnels. Il y a sur place un petit abri qui a été rénové et qui est magnifique. On peut se poser sur place avec un saucisson et une petite bière !
Et un site historique qui ne vous laisse pas indifférent ?
La forteresse de Polignac, car il y a toute une histoire autour. Et puis, le petit hameau de Saint-Quentin à Chaspinhac, qui a été rénové par les habitants. Il propose une vue magnifique justement sur la forteresse de Polignac et la ville du Puy-en-Velay. J’aime bien cette région car on a su conserver l’histoire du territoire. C’est cela qui rattache les gens aux valeurs du patrimoine.
Quels sont les atouts du Velay aujourd’hui ?
La tranquillité et la fraîcheur lorsqu’il fait chaud. On peut à la limite laisser sa maison, sans avoir rien à craindre, ce qui n’est pas du tout le cas dans le Var. Ici, les gens sont plus calmes et ils sont beaucoup plus stressés dans le sud. Ici, on peut se reposer pour de vrai ! Et puis, ça bouge ici. Il y a énormément de fêtes. Je pense par exemple à celles du Roi de l’Oiseau.
Pratique :
Les Délices de Lavoûte
3 impasse d’Eglise – 43800 Lavoûte-sur-Loire
Tél. : 04 71 01 07 21
www.lesdelicesdelavoute.com
Facebook Les Délices de Lavoûte