La Saint Frontaine, une auberge de village à 1230m d’altitude

·11 août 2025·Actualités·4 min·

À 1230m d’altitude se trouve l’auberge La Saint Frontaine. L’établissement situé au cœur du village de Saint-Front a été repris en 2021 par Laura Reynes et Ludovic Masson. Lui était charpentier de métier et elle, était salariée dans une entreprise yssingelaise. Le couple a réussi à fidéliser la clientèle en proposant des menus et des plats cuisinés de façon traditionnelle. Pour cela, il travaille en circuits courts avec des éleveurs et producteurs sélectionnés pour la qualité de leurs produits.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre cet établissement ?

Laura Reynes : Je suis native du Puy-en-Velay et j’ai toujours eu envie de reprendre un gîte sur le plateau, à la frontière avec l’Ardèche, pour ma retraite. J’ai commencé à faire un burn-out dans mon précédent emploi à Yssingeaux, avant de rencontrer Ludovic en 2018. On a commencé à regarder s’il y avait des maisons à vendre aux alentours et on est tombé sur cette auberge qui était en vente. C’est tombé pile quand il fallait !

Ludovic Masson : Pour moi cela a été une évidence car je suis né ici ! Ça me tenait à cœur de faire vivre le village.

Qu’a t-il de particulier ?

Ludovic Masson : En fait, nous avons seulement deux commerces dans le village, mais il y a une vraie dynamique ici. On accueille une équipe de jeunes, de bras cassés qui nous font bien rire, mais aussi de tous âges. Et puis, il y a pas mal d’animations proposées par les associations.

Quel type de cuisine proposez-vous ?

Laura Reynes : On propose de la cuisine traditionnelle, comme par exemple, des bréchets de poulets qui sont élevés en Haute-Loire et qui ont un label rouge, mais aussi du bœuf bourguignon, de la blanquette de veau et bien sûr du Fin Gras du Mézenc. On a toujours de la charcuterie de pays à la carte, que l’on prend à Laussonne et au Monastier-sur-Gazeille. Et puis, également des burgers avec du pain de Fay-sur-Lignon et de la viande de Saint-Front.

On trouve également sur la carte du camembert au four, des pièces de bœuf, des salades auvergnates avec du fromage de pays ou bien encore des pâtes fraîches. Et puis, un cœur coulant au chocolat car c’est mon dessert préféré !

C’est important de travailler en circuits courts ?

Laura Reynes : On travaille à 99% avec des produits locaux et on le fait en fonction de nos convictions. On nous a demandé de cuisiner des cuisses de grenouilles, mais ce n’est pas du tout le genre de plats que l’on propose. C’est une catastrophe en tous points !

Ludovic Masson : C’est une priorité pour nous de travailler en circuits courts. Nous nous devons d’être des représentants du terroir, en tant que restaurateurs. Les gens qui viennent ici veulent manger ce qui se fait chez nous.

Comment faites-vous vivre l’auberge tout au long de l’année ?

Ludovic Masson : On propose des week-ends à thèmes le vendredi soir, le dimanche midi et soir. On a proposé par exemple le thème moules frites à consommer sur place ou à emporter. On a eu également l’occasion de proposer des tacos. On essaie de varier afin de satisfaire une large clientèle. Le samedi, nous sommes uniquement consacré aux groupes.

Laura Reynes : On organise un marché nocturne pour le 1er week-end du mois d’août. C’est un marché de producteurs et d’artisans sur la place du village. Ils peuvent d’ailleurs nous contacter pour s’inscrire. On en profite pour cuisiner des jambons à la broche. Ensuite, il y a la vogue. Auparavant, il y a la fête de la chèvre le 3e week-end de juillet. En été, on peut ouvrir l’auberge pour un groupe un soir de semaine. On essaye d’être ouverts 7 jours sur 7 en haute saison.

Pratique :
La Saint Frontaine
1 Rte du Meunier – 43550 Saint-Front
Tél. : 06 37 75 82 66
http://lasaintfrontaine.fr/
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