C’est à Marméas-Bas, un petit hameau de la commune de Céaux-d’Allègre que Dominique Rochet, tourneur sur bois ébéniste, sculpte des luminaires depuis plus de dix ans sur son tour à bois. C’est là que ce parisien a posé ses valises pour vivre de sa passion. Les pièces sont travaillées en bois vert, puis découpées, déformées et séchées. Elles sont vendues sur place et dans les salons où il expose ses œuvres. Rencontre.

Quel a été votre parcours professionnel ?

Dominique Rochet : J’ai travaillé en équipe dans la construction de décors pour les spectacles à Paris, pour le théâtre, les jeux télévisés ou le cinéma. C’était il y a une trentaine d’années. On a travaillé tous les matériaux : on a fait une pyramide de 6 mètres de haut qui pouvait aller dans tous les sens ! On a aussi fait de beaux décors pour Christophe Dechavane, pour l’émission « Ciel mon mardi ! » à l’époque. J’ai travaillé aussi à la construction d’un escalier Hollywoodien pour les Miss France.

Pourquoi avoir choisi de vous installer à Céaux-d’Allègre ?

Dominique Rochet : Le fait de me retrouver à la campagne. La région nous a plus avec ma compagne et c’était dans nos moyens. Elle est riche de forêts, de montagnes et c’est à taille humaine. Même Le Puy-en-Velay nous avait beaucoup plu.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer ce métier ?

Dominique Rochet : L’idée de créer. J’aime bien m’aventurer et faire des expériences. Je cherche à avoir un effet, un mouvement et j’aime bien tout ce qui est épuré. Je réalise principalement des luminaires avec du frêne, mais aussi en merisier, en érable, en hêtre ou avec de l’aulne. Je travaille le bois lorsqu’il est vert, car cela me permet de réaliser des choses très fines, de découpe le bois et de le déformer. On ne pourrait pas le faire avec du bois sec. Après je dessine et j’essaye de trouver un effet en mouvement. Je m’inspire de tout, de la nature, de tout ce qu’il y a autour de moi et je fais appel à mon imaginaire.

Quels types de sculptures réalisez-vous ?

Dominique Rochet : Je réalise essentiellement des luminaires avec des bois transparents. Je fais également des tables basses et des petits meubles, comme des tabourets.

Comment sont-elles mises en vente ?

Dominique Rochet : On peut se les procurer chez moi. Je les expose d’ailleurs dans une petite boutique que j’ai créée à côté de mon atelier, également sur les salons où je me rends, notamment à Clermont-Ferrand, à Paris, à Valence ou à Toulouse. J’ai des clients en France et à l’étranger, notamment au Canada, aux États-Unis. La gamme de prix va de 150€ à 400 €. Je réalise parfois des commandes personnalisées. J’ai réalisé dernièrement des lustres avec trois abat-jours à différentes hauteurs. On m’a aussi commandé des tabourets. 

Pratique :
L’atelier de Dominique Rochet est ouvert toute l’année de 10h00 à 18h00 à Maméas-Bas.
Il est prudent de téléphoner au 06.43.17.95.69.
Sur internet : www.casadart.fr