Le Julipinois accueille ses clients dans un nouvel écrin

À Saint-Julien-du-Pinet, Le Julipinois a changé de visage grâce aux travaux de rénovation et d’agrandissement qui ont été effectués. Chrystelle Faure et Damien Lyonnet, qui gèrent l’établissement depuis septembre 2017, proposent toujours une cuisine généreuse et raffinée. Il y a toujours la formule bistrot à l’heure du déjeuner en semaine, mais aussi des menus gastronomiques dans la salle de restaurant qui a été totalement repensée.

Quels sont les travaux qui ont été réalisés ?

Damien Lyonnet : L’idée au départ était de faire la liaison entre le bar et la salle de restaurant où l’on propose la formule gastronomique. On a donc décidé de faire deux pièces supplémentaires.
L’une pour déplacer le bar, une pièce qui sert véritablement d’accueil pour le restaurant gastronomique qui offre une grande ouverture vitrée, et qui empiète sur notre ancienne terrasse que l’on n’a pas complètement sacrifiée puisqu’elle occupe 3 mètres de largeur sur la façade est de l’établissement. Elle offre une jolie vue sur les sucs environnants. On doit cela à l’architecte David Fargette.

C’est le moyen de séduire une plus large clientèle ?

Des travaux de cette ampleur ont un effet « boostant » pour tout le monde. On travaille aujourd’hui dans un cadre qui nous donne envie de donner le meilleur dans les assiettes. Et puis, c’est aussi montrer à la clientèle que l’on ne se repose pas sur nos lauriers et que l’on a envie toujours de l’accueillir dans un écrin plus soigné et plus confortable.

Quel type de cuisine proposez-vous aujourd’hui ?

Au fil des années, on s’est attachés à travailler des produits locaux et on est d’ailleurs toujours à la recherche de nouveaux. Notre cuisine consiste à les sublimer, en recherchant des associations de goûts pour proposer une cuisine toujours plus soignée.

Un plat que l’on retrouve régulièrement sur la carte ?

C’est le duo de terrine au canard et au foie gras. J’ai légèrement modifié la recette, car au début j’intégrais un cœur de foie gras dans la terrine. Aujourd’hui, il est dissocié de celle-ci, afin de lui donner toute sa saveur et de le mettre bien en valeur. J’utilise les canards de Limagne, dans le Puy-de-Dôme pour concevoir ce plat qui est accompagné de pickles de légumes par exemple.

Avec une priorité sur les circuits courts ?

Oui ! On utilise depuis peu les farines de Label Plan TE à Lapte et l’ail que Louis Chapat produit à Saint-Julien-du-Pinet. On se fournit toujours en fromages à la ferme de Treslemont à Yssingeaux ou bien encore à L’or Des Champs à Monistrol-sur-Loire, pour ne citer que quelques exemples.

Quel est aujourd’hui le profil de votre clientèle ?

Elle a évolué au fil des années. C’est pour cela que l’on a repensé l’espace dédié au bistrot Le petit Jules. Il propose des menus accessibles et de qualité à une clientèle locale qui n’a pas forcément un gros budget. Et du côté restaurant, notre clientèle apprécie les plats gastronomiques que l’on propose.

La Minute vellave

Quel est le produit vellave que vous préférez cuisiner ?

Il y a bien sûr la lentille verte du Puy-en-Velay AOP, elle revient assez régulièrement, mais il n’y a pas que cela ! J’aime bien mettre en valeur les fromages locaux, car ils sont très diversifiés, qu’ils soient conçus avec du lait de vache, de chèvre ou de brebis.

L’endroit qui vous dépayse le plus ?

Avec Chrystelle, on aime bien se balader sur le plateau du Mézenc et notamment du côté du Freycenet la Tour. On aime bien les Chibottes aussi à Vals-près-le-Puy. Et sans aller trop loin, on aime bien se balader du côté des sucs autour de chez nous. C’est ressourçant.

Une activité que vous aimez pratiquer en particulier ?

Oui, je joue de l’accordéon. J’aime bien la musette et le folklore. J’ai d’ailleurs joué assez longtemps avec le groupe Lous Pastourios à Monistrol-sur-Loire. Je n’ai plus trop le temps aujourd’hui, mais de temps en temps je sors mon accordéon au restaurant.

Une personnalité locale qui ne vous laisse pas indifférent ?

Oui. Antoine Wassner qui est le président de la CCI de Haute-Loire. J’apprécie son investissement et tout ce qu’il met en place, notamment pour accompagner l’hôtellerie-restauration.

Comment décririez-vous le territoire à ceux qui ne le connaissent pas ?

C’est un territoire où la nature, la verdure, occupent une place très importante. On l’apprécie lorsque qu’il y a par exemple de fortes chaleurs. On apprécie de trouver de l’ombre et de la fraîcheur. Et puis, il y a mille choses à faire sur ce territoire. Que ce soit au niveau du sport, de la randonnée, de la culture… La ville du Puy-en-Velay, entre autre, regorge de secrets d’histoires. On croit connaître la ville et on la redécouvre à chaque fois !

Pratique :
Le Julipinois
Le Bourg – 43200 Saint-Julien-du-Pinet
Tél. : 04 71 75 85 76
Site internet : https://lejulipinois.fr/
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