Le Fin Gras du Mézenc à l’honneur au GAEC du petit ruisseau

·14 avril 2025·Actualités·3 min·

La saison du Fin Gras du Mézenc se déroule jusqu’au mois de juin. C’est l’occasion d’aller à la rencontre d’éleveurs passionnés, à l’image d’Olivier Montes et de son épouse Virginie, qui élèvent des Aubrac pour leur viande estampillée Fin Gras du Mézenc. Ils sont installés au Gaec du Petit Ruisseau, à 1250 mètres d’altitude, dans le hameau des Couffours sur la commune de Saint-Front. Pour eux, le Fin Gras permet de valoriser les animaux élevés en zone de montagne.

Quelles sont les particularités de votre exploitation ?

Olivier Montes : Nous élevons des vaches de race Aubrac sur 140 hectares de prairies naturelles. Ce sont des animaux rustiques très adaptés à nos montagnes. Il y a 70 mères au sein de notre exploitation. Au total, on compte environ 200 bêtes avec les veaux et les génisses.

L’Appellation d’Origine Protégée du Fin Gras est un atout ?

Virginie Montes : Déjà, c’est une viande qui valorise le territoire et le travail que l’on fournit. Et puis, c’est un petit plus au niveau financier.

Vous faites du Fin Gras depuis toujours ?

Olivier Montes : Oui. Nos ancêtres travaillaient déjà cette viande. J’ai repris l’exploitation qui était tenue par les anciens propriétaires de l’auberge de Saint-Front. Je suis ici depuis 1999, ma femme m’a rejoint en 2018. C’est d’ailleurs cette année-là que le GAEC a été créé.

Vous chouchoutez vos animaux ?

Olivier Montes : Oui, on en prend grand soin depuis la naissance ! Ils sont nourris avec les herbes et les fleurs de nos prairies et notamment la cistre que l’on retrouve dans notre foin, qui donne un goût unique à la viande. On leur donne plusieurs repas en hiver, deux le matin et deux le soir. En été, on passe régulièrement dans les parcs où ils se trouvent, pour qu’ils s’habituent à nous et ne deviennent pas sauvages. On fait tout pour qu’ils ne soient pas stressés.

Le Fin gras a vraiment une carte à jouer aujourd’hui ?

Olivier Montes : Oui ! Ça fait connaître le pays. Il y a de plus en plus de personnes qui viennent dans le secteur pour en savoir plus sur le Fin gras du Mézenc et tout ce qui est mis en place pour valoriser cette viande. Notre fils, Yanis, qui a 21 ans l’a bien compris. Il compte d’ailleurs nous rejoindre à l’avenir au sein de l’exploitation, avant de la reprendre.

Virginie Montes : Les gens s’y intéressent de plus en plus. On l’a vu avec le lancement de la saison à Chaudeyrolles. Et puis, il y a la fête du Fin Gras qui se déroule une année en Haute-Loire et une autre en Ardèche. Tous les gîtes qui se trouvent sur le secteur en font également la promotion.

Comment se procurer votre viande ?

Olivier Montes : En fait, on vend notre viande chez un grossiste à Yssingeaux. Elle est ensuite distribuée dans les restaurants, les gîtes et les boucheries. On ne propose pas de vente directe.

Pratique :
Gaec du petit ruisseau
2 Couffours – 43550 Saint-Front
Tél. : 06 73 54 41 84